Voyageons dans le temps avec ...
Diddl
J'avais particulièrement aimé écrire le premier article de cette série "Voyage dans le temps avec..." dans lequel je parlais des deux très célèbres sœurs jumelles Ashley et Mary-Kate Olsen en replongeant dans mes souvenirs et du coup, j'ai décidé de continuer cette série parce que je suis une millennial comme on dit en anglais, je fais partie de cette génération Y d'enfants nées entre les années 80 et fin des années 90. J'ai connu le franc et l'arrivée de l'euro, l'absence de téléphone portable, la gameboy et les tamagotchi, les Harry Potter au cinéma, les Razmokets, les débuts d'internet, MSN, Skyblog, le gloss et les robes sur les jeans, le baladeur CD et les Mixtapes, les cabines téléphoniques et l'annuaire téléphonique... Je pourrai continuer comme ça longtemps mais la nostalgie prendrait vite le dessus et ce serait presque déprimant. Et puis non, car je m'estime chanceuse d'avoir eu le privilège de grandir à cette époque où la toxicité des réseaux sociaux n'existait pas. Si je dis que c'était mieux avant, vais-je passer pour une vieille? Allez lançons la machine à voyager dans le temps, je vous embarque avec moi en 2004. J'ai onze ans, je suis en sixième. Et dans la cour de récré de mon collège, je découvre une nouvelle mode: Diddl.
Diddl fut créée en Allemagne il y a maintenant plus de trente ans par Thomas Goletz. C'est une souris avec de très grandes oreilles et une petite salopette emblématique. Le créateur de cette dernière en 1991 a d'abord dessiné une cinquante de cartes postales à son effigie qui étaient vendues en Allemagne et a commencé à devenir populaire, engendrant un développement de la marque par de la papeterie, des fournitures scolaires, des peluches ... C'est rapidement devenu un phénomène dans plusieurs pays - une trentaine - et l'auteur a rapidement ajouté à Diddl des amis, de nouveaux personnages comme Diddlina, son amoureuse, Pimboli le petit ourson, Galupi le cheval...Personnellement j'adorais Vanillivi, le petit mouton.
Ce qui était particulièrement en vogue c'était l'échange de feuilles provenant de blocs de papier à lettres. Le but était de compléter votre classeur avec un maximum de feuilles différentes qui se déclinaient en format A4 (les plus chères donc forcément les plus rares), des A5 et A6 (les plus courantes). Il y avait des feuilles qui sentaient, des feuilles magiques, les enveloppes, les post-its...On collectionnait même les petits sacs à papiers et sachets que l'on achetait ou obtenait en allant dans les boutiques qui vendaient des produits Diddl. C'était surréaliste.
Il y avait toujours une ou deux filles qui avaient toutes les feuilles et tous les blocs et qui adoraient étaler leurs classeurs complètement pleins. C'était réellement plus qu'une mode, c'était presque un symbole de popularité aux yeux de tous. Oui, oui ça allait jusque là. Personnellement je conserve de très beaux souvenirs de Diddl. J'étais abonnée au magazine (oui, c'est allé jusqu'au magazine), j'avais la trousse et les crayons de couleurs, les portes clés...C'était mignon.
En 2017, une marque officielle Diddl Forever lance une série de produits dérivés qui fait un carton auprès de tous les nostalgiques et puis s'arrête rapidement. A l'heure actuelle, nous ignorons si la célèbre souris fera un jour son grand retour. Malheureusement...
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