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Christian Grey exercises control in all things; his world is neat, disciplined, and utterly empty—until the day that Anastasia Steele falls into his office, in a tangle of shapely limbs and tumbling brown hair. He tries to forget her, but instead is swept up in a storm of emotion he cannot comprehend and cannot resist. Unlike any woman he has known before, shy, unworldly Ana seems to see right through him—past the business prodigy and the penthouse lifestyle to Christian’s cold, wounded heart. Will being with Ana dispel the horrors of his childhood that haunt Christian every night? Or will his dark sexual desires, his compulsion to control, and the self-loathing that fills his soul drive this girl away and destroy the fragile hope she offers him?
Je ne sais pas par où commencer cette chronique. En réalité, pour être parfaitement sincère, je n'avais même pas envie de l'écrire. En vérité, je n'avais même pas envie de lire ce livre. Mais quelqu'un m'a dit que si des livres que j'avais beaucoup apprécié avaient leur place sur mon blog, il serait injuste de ne pas parler des romans que j'ai au contraire, détesté - ou moins aimé. Alors c'est ce que je vais faire. Il y a quelques années, on m'a prêté Fifty Shades of Grey (Cinquante Nuances de Grey). Le livre n'était pas encore sorti en France mais une de mes amies me conseillait à tout prix de le lire. Je n'ai pas accroché à l'histoire à un tel point que je me suis retrouvée à sauter des pages ...enfin j'ai tellement sauté de pages que je me suis retrouvée à lire la fin du roman au bout d'un quart d'heure. Je ne vais pas me lancer dans une critique virulente de ce premier tome car ce serait vain, beaucoup l'ont déjà fait avant moi. On m'a raconté les événements qui se déroulaient dans les deux autres tomes. Et je n'ai pas regardé le film.
Mais j'ai décidé de donner une chance à Grey parce qu'on m'a fait savoir qu'on pourrait comprendre le personnage de Christian Grey vu que ce roman est l'histoire de Cinquante Nuances mais de son point de vue. Et vu à quel point ce gars avait l'aird'être un psychopathed'avoir un esprit tortu et "torturé'', je me suis dit que l'auteure avait peut-être su comment exploiter ça et le rendre intéressant et compréhensible. Erreur.
J'ai mis plusieurs jours à finir Grey. Ça ne m'arrive jamais. Mais en gros, à chaque fois que l'histoire commençait à m'énerver ou à m'exaspérer, je balançais le roman et ne le reprenais que le lendemain. Je pensais vraiment que l'auteure allait réussir avec ce roman ou du moins, qu'elle aurait ressenti le besoin de rendre son personnage plus sympathique aux yeux du lecteur mais pour moi en tout cas, ça a fait l'effet inverse. Je l'ai trouvé imbuvable. Sans rire. Je sais que beaucoup ont adoré Grey et je le répète, cet avis n'engage que moi mais ce qui est ressorti de ma lecture c'est que Christian est un homme encore plus cinglé que ce je pensais.
Avant tout, le style d'écriture de l'auteure est difficile à lire, j'avais l'impression de lire une fan fiction écrite par une gamine de douze ans et encore, j'ai lu des fan fictions écrites par des jeunes, largement mieux écrites. Mais passons, j'avais déjà eu un aperçu de son style avec Cinquante Nuances. Concernant l'histoire, et bien même si je me souvenais des grandes lignes, j'ai l'impression que l'auteure ne s'est pas foulée et s'est contentée de ré-écrire le roman mais à la place d'Ana Steel, et de ses pensées d'adolescente excitée et idiote, on a Christian. Et ses idées perverses qui s'alignent encore et encore et encore et encore. Puis toutes ses remarques sexistes... J'avais envie de le gifler, je vous assure. Insupportable.
Alors, oui Christian a eu une enfance difficile, oui on peut dire qu'il a eu une adolescence complexe, et oui, sa sexualité a pris une tournure particulière lorsqu'il a commencé à entretenir une relation sadomasochiste avec l'amie de sa mère alors qu'il était un jeune adolescent. Mais, je ne suis pas d'accord sur le fait que cela puisse justifier tous ses actes. Sa manière de considérer les femmes m'avait déjà énormément déplu dans Cinquante Nuances mais là, c'est encore pire. Il est vraiment dérangé, sexiste, autoritaire, et maniaque. Son besoin compulsif de surveiller Ana en permanence, de la contrôler et de la récompenser en lui achetant un ordinateur ou une voiture, c'est juste...Ridicule. L'auteure a également ajouté quelques passages sur les cauchemars de Grey enfant mais quelque chose qui au départ aurait surement pu être émotionnellement fort s'est avéré être quelque chose de ridicule et niais. Les fans que je connais m'ont toujours décrit Grey comme un personnage amoureux mais torturé. Mais l'auteure confirme ici ce que beaucoup pensait: Grey n'est qu'un psychopathe.
Je ne pense pas avoir autre chose à vous dire sur ce roman qui fut vraiment pénible à lire mais au moins, je pourrais maintenant riposter quand quelqu'un me vantera cette saga en argumentant avec ce que j'en ai ressenti après ma lecture. Certains d'entre vous aimeront si vous avez accroché avec l'histoire dès le début. Ce ne fut pas mon cas.
Cet article de BuzzFeed à lire ICI complétera à la
perfection ma chronique du roman.
C'est hilarant !
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