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Sortie Française: 11 Mars 2015
"I’m going to give myself over to this process and trust that these
are good, decent people and that their artistry is so worthy of sacrifice
that I’ll come out of it on the other end saying, “Look what I’ve accomplished!”."
Au milieu d’un océan de détritus composé de tous les rebuts de Londres se dresse la demeure des Ferrayor. Le Château, assemblage hétéroclite d’objets trouvés et de bouts d’immeubles prélevés à la capitale, abrite cette étrange famille depuis des générations. Selon la tradition, chacun de ses membres, à la naissance, se voit attribuer un objet particulier, dont il devra prendre soin toute sa vie. Clod, notre jeune héros, a ainsi reçu une bonde universelle – et, pour son malheur, un don singulier : il est capable d’entendre parler les objets, qui ne cessent de répéter des noms mystérieux… Tout commence le jour où la poignée de porte appartenant à Tante Rosamud disparaît ; les murmures des objets se font de plus en plus insistants ; dehors, une terrible tempête menace ; et voici qu’une jeune orpheline se présente à la porte du Château… Premier tome d’une trilogie superbement illustrée par l’auteur, Le Château nous plonge dans un univers pareil à nul autre, fantasmagorique et inquiétant, gothique et enchanteur. Edward Carey y révèle des talents de conteur, de dessinateur et de magicien qui font de lui le fils spirituel de Tim Burton et de Charles Dickens.
Je devais poster la chronique de ce roman depuis quelques jours mais j'ai eu quelques soucis avec internet donc je n'ai pas pu la publier avant. Ce premier tome de la trilogie Les Ferrailleurs est un Coup de coeur et je remercie grandement l'équipe des éditions Grasset qui m'ont donné la chance de lire. J'ai immédiatement été intriguée par la couverture du livre et par le résumé de ce dernier. La première chose à laquelle j'ai pensé en découvrant cette couverture c'est que cela me faisait fortement pensé à l'univers littéraire de Edgar Allan Poe ou de Lemony Snicket et au cinéma de Tim Burton. Inutile de dire qu'en étant fan de ces deux artistes, je me suis immédiatement jetée sur ce premier tome dès sa réception.
Ce premier tome de la série Les Férailleurs est plus qu'un coup de coeur. Je l'ai littéralement adoré de par son originalité et de son unicité. Dès les premières pages, on prend tout de suite conscience qu'Edward Carey nous embarque avec lui dans une aventure particulière. Transcendante. Les Ferrailleurs dégage une ambiance glauque, particulière, étrange. On est entraîne malgré nous dans le monde de Clod et son histoire fascinante. L'histoire prend place dans ma ville fétiche, Londres mais qui dans le roman, possède un panorama totalement différent de la ville que l'on connait. On se glisse dans la demeure des Ferrayor, un immense château qui se dresse sur un véritable océan de détritus. Dans ce château, vit une famille, les Ferrayor dont les membres sont tout aussi étranges et intrigants que la demeure dans laquelle ils vivent.
L'un des deux personnages principaux de ce premier tome est Clod. Ce un jeune garçon est doté d'une faculté particulière: il entend ce que disent des objets. Des noms plus particulièrement que ces derniers répètent constamment. Et à mesure que le temps défile, le bruit se fait plus bruyant et répétitif. J'ai beaucoup aimé ce personnage. Il est assez difficile à cerner et il dégage quelque chose qui me fascine et qui me donne envie d'en savoir plus, de le comprendre... L'histoire n'est pas uniquement centrée sur Clod, les chapitres s'alternent entre son point de vue et celui de Lucy Pennant, l’autre héroïne du roman. Cette dernière est une orpheline qui n'a pas eu de chances dans la vie qui se retrouve à travailler dans le manoir. Ce personnage est tout aussi attachant que Clod. A mesure que les pages défilent, l'histoire se fait plus pressante, plus intéressante.
En clair, ce premier tome est une pépite, un roman atypique qui ne ressemble en rien à ce que j'ai pu lire auparavant. J'ai tout particulièrement apprécié l'attention porté aux détails par l'auteur et les sublimes dessins qu'il a réalisé pour accompagner ses écrits. L'originalité est de mise et bien que l'historie s'avère assez complexe et qu'il est difficile au départ de bien rentrer dans celle-ci, il en vaut largement le détour !
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